jeudi 9 avril 2015

Chère Pauline Drand,

Vous le savez, c’est une responsabilité réelle que d’écrire une chronique sur un artiste qu’on ne connaît pas. Ne dit-on pas : « une mauvaise critique c’est comme fabriquer un gâteau avec les meilleurs ingrédients et voir quelqu’un s’asseoir dessus » ?
Soyez cependant rassurée, point de mauvaise critique n’est éditée en nos chroniques, nous n’irions pas nous asseoir sur des gâteaux faits avec passion et amour.
Vous nous avez concocté un double EP éponyme que nous avons bien écouté et souhaitions le partager avec les quelques internautes qui tomberont sur cette adresse. Nous aussi tentons de nous exprimer et de partager quelque chose de positif.  
Alors, à déguster : huit titres délicats et fins comme un mille-feuille, des petits éclairs au café bien agréables, des tartelettes de notes que l’on peut apprécier le sourire aux lèvres et le sucre collé aux doigts. Il m’est dit que vous faites du folk urbain, j’ajouterais la mention « à douce saveur », car ce que l’on entend dans votre musique est doux et plaisant. Une mélancolie intelligente suinte de cette musique
Chère Pauline Drand, donc, vous chantez dans la langue de Verlaine et dans celle de Cat Power et je vous avoue que j’aime beaucoup vos ballades en mode anglo-saxon.
« A place to stay » est rêveuse et poétique, tandis que « Horses » est de la meilleure veine d’un joli rock (avec Sofia Bolt que nous aimons aussi beaucoup aux chœurs).
Pour les autres chansons en français, les paroles sont subtiles, un je-ne-sais-quoi de Dominique A ou Françoiz Breut des débuts, ce qui est un fort bon label !
Vous le savez, il est difficile de laisser une trace, de marquer les esprits dans le brouhaha actuel et le flot de productions qui déboulent de chaque coin de rue et je trouve que vous vous y prenez de façon élégante, sans forcer le volume et en proposant des œuvres à découvrir après plusieurs écoutes…  
Bref, chère Pauline Drand, acceptez notre salut amical, nos encouragements sincères et des vœux de succès  alors que votre EP sera lancé dans l’océan digital le 21 avril.


Jérôme « soft critic, cool player » V.