mardi 8 septembre 2015

Aaron : retiens la nuit....

Bon, j’avoue : je lis ELLE.

Oui, le magazine préféré de ma chère et tendre, abonnée depuis toujours, lectrice d’élite et fidèle, mais bien sûr quand elle l’a déjà bien parcouru (pas avant, attendez !).
ELLE, c’est super bien fait, la classe exsude de chaque page, les journalistes sont excellentes, il y a des photos de mode d’une qualité extraordinaire (genre dans le Nevada avec une lumière à contre-jour et avec des Cadillac vintage parmi des cactus géants), on est au courant des toutes dernières pubs du Comptoir des Cotonniers, et on comprend les notions indispensables de must have ou it bag, on rit un peu en lisant la rubrique « total look pour moins de 99 euros », alors que la page d’avant la jolie top russe mais un peu trop mince porte sur elle l’équivalent du PNB d’un pays subsaharien et leurs pages « Culture » sont remarquables. 
En toute franchise, chez moi, quand j’ai fini de lire Télérama et Tsugi, je lis ELLE et c’est très agréable.  
Femmes, femmes : punaise mais on aurait l’air de quoi sans vous sur cette Terre, nous les hommes ? 
J’y ai vu récemment une chronique fort élogieuse du dernier Aaron, l’album « We cut the night ». Et je comprends pourquoi !

Aaron ce sont deux garçons qui doivent plaire aux filles, qui font de la musique sensible et qui ont du goût. French touch, French savoir-faire.
Je les avais complètement perdus de vue depuis leur fameux single U-turn (Lili) qui faisait corps –et âme- avec la B.O. du film touchant -2006- « Je vais bien, ne t’en fais pas ». Entretemps ils ont sorti 3 albums, obtenu des disques d’or, fait des concerts et obtenu un succès mérité. Il était temps de se faire rattraper par leurs productions… merci donc à Charlotte G. qui m’a remis au parfum (Angel ? Coco ? Shalimar ? )

Ayant donc reçu leur nouveau CD, un premier élément factuel : la couverture est magnifique, le design du disque est soigné. Voir photo plus bas : bravo. Côté musique aussi, les lectrices de ELLE (et leurs maris, ne les oublions pas !) vont craquer et elles ont raison. 
C’est beau, c’est émotionnel et très bien écrit : voix tendre, nappes de synthés lyriques, rythmes martiaux parfois et ralentis aussi. New wave sans noirceur, indie pop sans acidité. Blouson Noir ou Onassis sont superbes, il faut se laisse aller à cette vague de romantisme non feint. On adooooore (comme on écrit dans ELLE). 
De la belle musique pour les femmes et les hommes qui les aiment.  
      

Jérôme « je vais bien ne t’en fais pas » V.